|
GRANDS AUTEURS
Les croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. (...) Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes.
(François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoire d'outre-tombe)
N’apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c’est montrer une vue très bornée en histoire. Il s’agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l’emporter sur la terre, ou d’un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l’ignorance, au despotisme, à l’esclavage, ou d’un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité et aboli la servitude. Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont [1095] pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n’avaient pas les petites idées qu’on leur suppose, et qu’ils pensaient à sauver le monde d’une inondation de barbares. L’esprit du mahométisme est la persécution et la conquête : l’Évangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix… Où en serions-nous si nos pères n’eussent repoussé la force par la force ? Que l’on contemple la Grèce et l’on apprendra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s’applaudissent tant aujourd’hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes et de mépriser souverainement les lettres et les arts ? Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l’Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes.
(François-René de CHATEAUBRIAND, ''Itinéraire de Paris à Jérusalem")
Autant de lances rompues et sanglantes,
de gonfanons et d'enseignes coupés en pièces,
de bons Français tués à la fleur de l'âge ;
ils ne reverront plus ni mères ni femmes,
ni ceux de France qui les attendent aux cols. »
(La Chanson de Roland)
Mahomet crevé du col jusqu'au trou d'où l'on pète. Les boyaux lui pendaient entre les jambes; on voyait la fressure, et l'affreux sac qui change en merde ce que l'homme avale.
(DANTE, chant XXVIII, vers 24-27).
Sans doute par l’effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d’Orient, je suis indigné contre l’Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l’attaque ? Cette prétention de défendre l’Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m’exaspère. Je demande, au nom de l’humanité, à ce qu’on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu’on détruise la Mecque, et que l’on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme.
(FLAUBERT, ‘’Lettre à Madame Roger des Genettes’’ 19 janvier 1878)
La religion de Mahomet est la principale cause de la décadence du monde musulman.
L'islam, c'est la polygamie, la séquestration des femmes, l’absence de toute vie publique, un gouvernement tyrannique et ombrageux qui force de cacher sa vie et rejette toutes les affections du coeur du côté de l’intérieur de la famille.
(Tocqueville, ‘’Voyages en Angleterre, Irlande, Suisse et Algérie’’, 1958)
Mahomet citoyen ne parut à vos yeux
qu’un novateur obscur, un vil séditieux :
aujourd'hui, c’est un prince ; il triomphe, il domine ;
imposteur à la Mecque, et prophète à Médine,
il sait faire adorer à trente nations
tous ces mêmes forfaits qu’ici nous détestons.
(...)
Je pardonne aux erreurs où Mahomet t'entraîne ;
Mais peux-tu croire un dieu qui commande la haine ?
(...)
Dieu que j’ai fait servir au malheur des humains,
Adorable instrument de mes affreux desseins,
Toi que j’ai blasphémé, mais que je crains encore,
Je me sens condamné quand l’univers m’adore,
(...)
J’ai trompé les mortels mais ne puis me tromper,
Père, enfants malheureux, immolés à ma rage,
Vengez la terre et vous, et le ciel que j’outrage.
Arrachez-moi ce jour, et ce perfide cœur,
Ce cœur né pour haïr qui brûle avec fureur.
(Voltaire, ‘’Mahomet ou le fanatisme’’)
Le fait que Mahomet ait écrit le "Coran" sous la dictée de l'ange Gabriel est non seulement absurde, mais dangereux : du fait de leur caractère sacré, on ne peut plus rien changer à ces écrits, et l'islam risque de se retrouver de plus en plus décalé par rapport au monde contemporain.
(Albert Jacquard, ‘’anatomie du credo’’)
|
|